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L'INSTRUMENT

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Son histoire

A la fin du XIXème siècle, un premier orgue (modeste), acheté d'occasion à l'Eglise Saint-François-Xavier des Missions Etrangères à Paris était en très mauvais état. Il fut donc décidé de faire appel à des dons pour en changer.

 

Maurice Monier de la Sizeranne, né à Tain (1857-1924), non voyant depuis l'âge de 9 ans, fondateur de l'association Valentin Haüy,  intègre en 1872 l'Institution des Jeunes Aveugles (INJA) 56 boulevard des Invalides dans le 7ème arrondissement de Paris.  Il y devient professeur de musique. Il compose et joue la musique du mariage de sa soeur Marie-Alix (1855-1920) avec le baron Louis Marie de Séréville (1846-1938), célébré le jeudi 12 juillet 1877 en l' église Saint-François-Xavier, les deux établissements étant côte à côte.

 C'est ainsi qu'en provenance de ladite église, un deuxième orgue (Callinet) fut récupéré par Merklin. Installé dans l'église paroissiale de Tain il est béni le 29 novembre 1885 par Monseigneur Cotton, Evêque de Valence, sous le pastorat de Louis-Ange Labeille, curé de la paroisse. A cette époque, on trouve deux organistes aveugles à Tain. Le plus connu est Jules Lefèvre, professeur de musique chez les Filles de la Charité. Le second, avait été placé par Maurice de la Sizeranne à l'église de Tain en 1885. Malade et alité, il n'avait pas

pu jouer lors de l'inauguration.

 L'orgue ne possèdait qu'un clavier. En 1922, 1925 et 1929, Merklin en ajoute un  second, récit expressif avec une nouvelle console en fenêtre.  « La disposition des claviers en fenêtre,  à la manière classique, semblerait indiquer le remploi d'éléments anciens (Chanoine Pinet 1946) ». Le pédalier est en tirasse et la traction pneumatique.

 En 1970, de nombreux travaux sont entrepris dans l'église à cause d' inondations par la toiture. La première travée au-dessus de l'orgue est alors restaurée. L'instrument a subi quelques dégâts et ne sonne plus comme auparavant.

 C'est en 1980 que la Mairie fait appel à Henri Saby, facteur d'orgues à Saint-Uze pour le reconstruire et dégager la rosace du portail. L'orgue est alors porté de 15 à 21 jeux. Henri Saby.  installe un sommier neuf pour le récit et un sommier neuf de pédales. La transmission devient mécanique et le 4 juillet 1981 est donné dans l'église de Tain, un concert par l'Abbé Georges Beyron, organiste de choeur de la Cathédrale de Lyon.

Sources :

  • La Drôme : mine d'orgues, par Jean-François Murjas

  • La route des orgues de la Drôme des Collines, par Annie Friche. Revue éditée par la Société d'Archéologie, d'Histoire et de Géographie de la Drôme.

  • Statistique de l'orgue d'église dans le diocèse de Valence en 1946. Chanoine Pinet.ain au quotidien, Claude Genest     

  • Archives municipales et registres paroissiaux de Tain

Sa composition

Grand Orgue - 54 notes   

Montre 8

 Bourdon 8

 Prestant 4

 Flûte 4

 Doublette 2

 Sifflet 1

 Fourniture III

 Grand Cornet V (en ut) C1

 Trompette 8

 Clairon 4

 

Récit expressif - 54 notes  

Bourdon à cheminée

 Salicional 8

 Principal 4

 Flageolet 2

 Larigot 1 1/3

 Voix humaine 8

 Dessus de hautbois 8 (ut3)

 

Pédale - 30 notes

Soubasse 16

Flûte  8

Flûte 4

Basson 16

 

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